SARES: un nouveau programme pour renforcer la résilience des populations burkinabé lancé à Fada le 24 avril 2024

Le programme Sahel Resilience Partnership (SRP) a été officiellement lancé le 24 avril 2024 au centre diocésain de formation Mariam Juali de Fada N’Gourma. C'est en présence des responsables de l’ambassade de la République fédérale d’Allemagne, des partenaires de mise en œuvre, la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit GmbH (GIZ), le Programme Alimentaire Mondial (PAM) et le Fond des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) que le coup d’envoi du démarrage du programme a été donné à Fada.

Pour Jan Henrik Meise, chef de la coopération à l’ambassade d’Allemagne et représentant du bailleur (BMZ), le choix de Fada pour le lancement du projet au regard de la situation de la région est une preuve d’une bonne collaboration entre l’Allemagne et le Burkina Faso.

L’ouverture de l’atelier de lancement a été présidée par le Président de la délégation spéciale de la commune de Fada N’Gourma, M. Jérôme K. IDANI. A l’entame de son propos, M. IDANI rassure en ces termes : « Pour notre part, en tant que collectivité, notre message reste le même : toujours accompagner tout programme, projet ou initiative de développement qui entre dans l’intérêt et le bien-être de nos populations ».

D’un coût d’environ 10,2 milliards de francs CFA, le SARES est financé par l’Allemagne. Il est mis en œuvre par la GIZ, le PAM et l'UNICEF. Le SARES interviendra dans les régions de l’Est, du Centre-est et du Plateau-central pour une durée de quatre ans.

Cette idée de mise en œuvre en consortium du SARES émane d’une excellente expérience de collaboration entre les deux agences du système des nations unies le PAM et l’UNICEF et la GIZ. Fort de cette conviction, M. Antonio Salort-Pons, représentant de la directrice pays du PAM explique : « Un paquet d’activités sera développé par chaque agence dans le cadre de ce programme afin d’atteindre les résultats attendus du programme au Burkina Faso, au Mali, en Mauritanie, au Niger et au Tchad ».

Le SARES est marqué par trois axes majeurs suivant qui le déterminent : 

le renforcement des capacités des représentants des structures locales qui travaillent sur la gouvernance des ressources naturelles et la prévention des conflits qui y sont attachés ;

la promotion de la cohésion sociale entre les communautés ;

le renforcement des capacités pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle des personnes vivant dans les zones d’intervention du programme.

Après la cérémonie du lancement officiel, les travaux se sont poursuivis sur deux jours pour présenter et expliquer les quatre axes d’intervention du programme susmentionnées aux participant*es et recueillir leur avis et suggestions en vue de finaliser la planification opérationnelle du programme.

La clôture de l’atelier a été présidée par le secrétaire général de la région de l’Est, M. Siaka Ouattara, représentant le gouverneur. Il a exprimé sa satisfaction au nom de la région de l’Est en ces termes :« Nous sommes honorés par le fait que cet appui allemand, à travers le programme SARES, remplace d’autres projets de la coopération allemande à l’Est, notamment le PDCS et le PDA qui se rédéploient dans d’autres régions du Burkina Faso ».

Par OUOBA, Elise GIZ BF <elise.ouoba@giz.de>