Renforcer la gestion des ressources autour des parcs nationaux du W, d'Arly et de la Pendjari

Situation initiale

L’Allemagne accompagne depuis de nombreuses années la gestion durable de la région WAP, composée des trois parcs nationaux du W, d'Arly et de la Pendjari au Bénin, au Burkina Faso et au Niger, ainsi que des régions qui leurs sont limitrophes. L’inscription des aires protégées de savane au patrimoine mondial de l’UNESCO en 2017 a constitué un jalon important. En 2022, les trois pays ont créé, sur la base d’un accord conclu en 2019, un secrétariat régional pour assurer la gestion conjointe de ce patrimoine mondial et de ses espaces périphériques (réserve de biosphère transfrontalière). Ce secrétariat n’est toutefois pas encore opérationnel.

En raison du taux élevé de pauvreté et des besoins accrus en surfaces pour l’agriculture et l’élevage, la population riveraine continue néanmoins d’exercer une forte pression sur les ressources naturelles des aires protégées. Depuis quelque temps, la pauvreté est encore exacerbée par une situation sécuritaire tendue, déclenchée par des activités terroristes et des mouvements d’exode.

Objectif

Le Bénin, le Burkina Faso et le Niger mettent en œuvre l’accord de gestion conjointe de la réserve de biosphère transfrontalière de la région WAP.

Approche

Le projet s’efforce d’améliorer la coopération institutionnalisée entre les acteurs publics et de renforcer la résilience de la population face aux menaces actuelles. Pour ce faire, il opère dans trois champs d’action :

• Il met en place le secrétariat régional en collaboration avec toutes les parties prenantes de la région WAP. Il teste son fonctionnement en élaborant des documents cadres et des stratégies et en mettant en œuvre les premières actions régionales.
• Il aide les communautés locales à créer des zones de protection et d’exploitation et à les protéger juridiquement. En outre, celles-ci reçoivent des aides pour mettre en place des plans de gestion et développer les structures et procédures nécessaires.
• Enfin, le projet encourage la formation initiale et continue, en particulier des femmes et des jeunes, dans le domaine de la production, de la transformation et de la commercialisation de matières premières naturelles, comme le miel, le baobab, les haricots mungo ainsi que les champignons et les poissons.

Dernière mise à jour : décembre 2023