Situation initiale
Les pâturages du Niger sont peuplés de bovins, de dromadaires, d’ovins et de caprins. Avec 51 millions d’animaux, ce pays est l’un des plus grands producteurs d’Afrique.
Or, ces animaux sont en grande partie exportés alors que la majorité des produits laitiers consommés au Niger est importée. La raison principale en est le manque de coopération entre producteur·rice·s, laiteries et organisations de consommateurs. Par ce fait, les éleveur·euse·s donnent bien souvent les excédents de lait à leurs veaux ou les jettent.
La transformation et commercialisation de la viande est elle aussi une filière mal structurée. Les abattoirs respectent rarement les normes internationales d’hygiène, de protection de l’environnement et de bien-être animal.
Objectif
Les éleveur·euse·s et les exploitations transformatrices en aval augmentent la part des produits laitiers et carnés locaux sur le marché nigérien.
Approche
Le projet apporte son appui aux fédérations de groupements professionnels pour faire gagner des parts de marché aux produits animaux locaux. Ainsi, il les aide à intervenir auprès du législateur pour l’instauration de droits de douane sur le lait importé, d’obligations d’étiquetage et de normes de qualité afin de donner un avantage concurrentiel aux produits locaux. Le projet encourage pour cela le dialogue entre les différents groupes d’intérêts, notamment les éleveur·euse·s, les entreprises transformatrices et les consommateur·rice·s afin de parvenir à un équilibre entre les intérêts opposés.
Dans le même temps, le projet s’attache à ce que les éleveur·euse·s améliorent la qualité des aliments pour animaux, la santé animale et l’hygiène des produits et à ce que leurs aires de pâturage soient sécurisées.
Il assure de plus la formation initiale d’ouvrier·ère·s spécialisé·e·s de laiterie et de boucher·ère·s. Enfin, le projet conseille les grandes laiteries et les abattoirs en matière d’extension de la production.
Dernière mise à jour : mai 2025