Situation initiale
Au Sénégal, le transport représente 64 pour cent des combustibles fossiles consommés, ce qui en fait la première source d’émissions de gaz à effet de serre. C’est la métropole de Dakar qui est le plus gros demandeur en moyens de transports. D’après les prévisions, la demande de transport augmentera de 40 pour cent d’ici à 2035 dans le centre de Dakar et sera quintuplée dans les banlieues. Le réseau routier, déjà saturé, verra les embouteillages, la pollution, le bruit et les accidents s’aggraver. Les piétons, qui représentent une part significative des usagers de la route, s’exposent à des risques considérables dans un tel environnement. Cette question souligne le besoin urgent de trouver des solutions de mobilité plus sûres et plus durables.
Objectif
Les réformes visant à inclure la mobilité active (marche et vélo) dans la planification des transports urbains dans la région métropolitaine de Dakar sont menées à bien.
Approche
Le projet apporte un soutien au ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens (MITTA) et au Conseil exécutif des transports urbains durables (CETUD) en vue de développer des stratégies et plans d’action pour les déplacements à pied et à vélo. Actions du projet à cet effet :
- Contribuer à former un comité de pilotage pour la mobilité active qui inclura les principales institutions du transport ;
- Encourager l’adoption d’approches participatives pour la planification de la mobilité. Les groupes marginalisés (femmes, personnes âgées, personnes à mobilité réduite, travailleur·euse·s et vendeur·euse·s du secteur informel) sont activement inclus dans la planification ;
- Appuyer ses partenaires dans la planification d’un corridor vert à Dakar, et promouvoir l’usage du vélo parmi les étudiant·e·s en réalisant un service de partage de vélos sur le campus de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).
Dernière version : janvier 2025